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Auguste François RAVIER
Qui était Auguste François RAVIER ?
Né le 4 mai 1814 à Lyon (Rhône). Mort le 26 juin 1895 à Morestel (Isère). XIX° siècle. Français. Peintre de paysages animés, paysages, paysages d’eau, paysages de montagne, aquarelliste, dessinateur. Pré-impressionniste.
Il fit des études de droit à Paris, de 1833 à 1839. Il commença à peindre Montmartre et dans la forêt de Fontainebleau. Puis, il suivit des cours de peinture à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, dans les ateliers de Théodore Caruelle d’Aligny et de Jules Coignet. Au cours de l’été 1835, il séjourna en Auvergne, à Royat, où il fit la connaissance de Corot, qui lui donna des conseils et de qui il subit l’influence. Il fit, sans doute à l’instigation de Corot, entre 1840 et 1845, un séjour en Italie. Revenu en France, il se retira dans des campagnes isolées, à Crémieu, en 1852, puis à Morestel, en 1868, où il vécut jusqu’à sa mort.
Oeuvres d’Auguste François RAVIER
Ses oeuvres furent très peu exposées de son vivant, il exposa une fois à Genève, une fois à Grenoble et une fois à Lyon ; il participa à un seul salon, dans sa ville natale, en 1889. Plusieurs de ses toiles ont figuré au Musée de Reims, en 1964, ainsi qu’à l’exposition l’Ecole de la nature en Dauphiné au XIX° siècle, organisée par le Musée de Grenoble, en 1982. En 1996, en corrélation avec l’exposition Corot de Paris, le Musée des Beaux-Arts de Lyon a organisé une exposition de cent quarante peintures et aquarelles de Ravier.
Etabli à Morestel, il se mit à peindre la campagne de la région., les ruisseaux, les étangs, les plaines accidentées, barrées au loin par les premières montagnes savoyardes, passant du néoclassicisme de ses débuts à un paysage romantique. On y constate la disparition totale de la figure humaine. Il montra une prédilection pour les éclairages du crépuscule, les jeux de la lumière et des ombres, les variations lentes de l’atmosphère à la nuit tombante, où les tons froids des nuages s’opposent aux tons chauds des étangs. Les reflets du soleil couchant dans des étangs l’orientent vers des couleurs fortes. Comme tous les peintres des éclats fugitifs, il s’accommode particulièrement de l’aquarelle ; il barre ses ciels de traînées rouges, orangées, vertes, tranchant sur les grisailles des paysages pluvieux écrasés dans le bas de la toile. Dans Lavoir de Morestel, l’artiste a inversé les rapports habituels de la forme et du fond : c’est le ciel qui se détache en touches énergétiques sur la masse sombre des arbres. Le ciel, source de lumière, est ainsi l’élément principal de son oeuvre, à ce sujet il déclara : « tout est dans le ciel ; les nuages et l’atmosphère me grisent, c’est l’inépuisable, c’est l’infini ».