Bon BOULLOGNE

Qui était Bon BOULLOGNE ?

Né le 22 février 1649 à Paris. Mort le 16 mai 1717 à Paris. XVIIe-XVIIIe siècles. Français. Peintre de compositions religieuses, mythologiques, graveur à l’eau-forte et au burin. 

Bon BOULLOGNE dans le monde artistique

Fils et élève de Louis Boulogne, il fut envoyé, en 1670, par Colbert à l’Académie de Rome, où il resta cinq ans aux frais de l’Etat. Il copia Raphaël, les Carrache, étudia les oeuvres du Cortège et imita le Guide, le Dominicain. Il était allé à Bologne pour y étudier sur place les oeuvres de l’Ecole bolonaise. Il devint une sorte de spécialiste du pastiche, imitant particulièrement Rembrandt et Poussin. 

Oeuvres de Bon BOULLOGNE

Revenu en France, il est reçu à l’Académie en 1677, avec le tableau : Hercule combattant les Centaures, imitation de la peinture de Le Brun à l’hôtel Lambert (1650), surtout en ce qui concerne le groupe d’Hercule piétinant un centaure. Il travailla aux peintures de Versailles, sous la direction de Lebrun, et fit aussi des compositions mythologiques pour le Trianon. Enfin, outre un assez grand nombre de peinture pour des églises et des communautés de Paris, Bon BOULOGNE obtint la succession de Poerson pour la décoration de la chapelle Saint-Jérôme aux Invalides où il avait peint déjà la chapelle Saint-Ambroise. Il devait cette faveur à son habileté et à la rapidité de son travail. 

On cite parmi ses gravures : Saint Bruno, Saint Jean dans le désert, et des planches pour un Almanach de 1694. 

Style(s) et technique(s) de Bon BOULLOGNE

Nommé d’abord professeur adjoint le 8 janvier 1684, il devint professeur, le 6 décembre 1692. En 1709, il peint, avec son frère, les petits plafonds de la chapelle de Versailles. Sa manière est souvent plus frissonnante, plus ronde que celle de son frère. Pour les compositions religieuses, il montre un sentiment réaliste qui sera fréquent chez les peintres ultérieurs.