Les artistes

Claude VENARD

Qui était Claude VENARD ?

Né le 21 mars 1913 à Paris. Mort en 1999. XX° siècle. Français. Peintre de natures mortes. Post-cubiste.

Claude VENARD dans le monde artistique

Bien que né en 1913 à Paris, il est d’origine bourguignonne. Dès dix-sept ans, il était décidé à peindre, et à ne faire que cela, ce en quoi il rencontra quelques déboires, puisqu’il dut en 1936 travailler au Louvre comme restaurateur, ce qui ne manqua pas de lui enseigner les derniers secrets de métier qui lui avaient encore échappé pendant les six années de travail consciencieux qu’il passa à l’École des Arts Appliqués, s’étant enfui après quarante-huit heures de l’École des Beaux-Arts. Dès sa démobilisation de la guerre, son existence est transformée. Apprécié, il pourra définitivement se consacrer uniquement à son art. À partir de 1960 environ, il vit et travaille à Sanary.
Depuis 1935, il a figuré dans les expositions consacrées à l’art moderne, à travers le monde entier, notamment à Paris, à partir de 1936 aux expositions du groupe Forces Nouvelles, avec Humblot, Gruber, Tal-Coat et d’autres; ainsi qu’aux Salons des Indépendants, des Tuileries, de Mai dont il fut membre fondateur de 1945 à 1963. Une carrière heureuse et jalonnée d’expositions personnelles, à Paris notamment à partir de 1969 à la galerie Félix Vercel; à Londres; dès 1952 à New-York, Milan, Genève, Philadelphie, Chicago, San Francisco, Copenhague, Stockholm, Düsseldorf, Munich, Buenos Aires, Tokyo, au Canada, en Belgique, Hollande, à Dallas City, Beverly Hills, Lyon, etc. En 1969 lui a été consacré une rétrospective au musée de Reading Pennsylvanie.

Les disciplines sévères du groupe « Forces Nouvelles » auxquelles il avait contribué ne lui convinrent pas plus longtemps qu’à André Marchand, Tal-Coat ou Gruber, et ceux qui avaient illustré ce mouvement, l’abandonnèrent à sa routine. Venard commence alors de se livrer entièrement à l’ivresse de la belle matière, qui caractérisera désormais tout son oeuvre. En 1945, il se lie d’amitié avec Gruber, André Marchand, Civet, tout ce groupe qui orienta si énergiquement la peinture de l’après-guerre, participe à leur effort commun et à leur succès. Déterminer l’influence des uns ou des autres, alors qu’ils ne se quittaient guère et travaillaient dans la même allégresse créatrice, serait aussi oiseux qu’impossible. Il est évident que Venard, pour sa part, s’enthousiasme aisément et s’imprègne profondément de ce qu’il admire. Heureusement, il change souvent de modèle, et ce qui demeure, c’est ce qui vient de son solide bon sens et de son goût truculent. Amant de la vie toute entière, peut-être ambitionne-t-il d’aboutir à une peinture qui se boive et se mange; « Il faut se méfier des oeuvres qui séduisent trop au premier abord – dit-il – je ne veux pas dire par là que la laideur est la plus grande des vertus, mais qu’une oeuvre doit s’imposer en puissance, sans le truchement d’artifices aimables ». Resté fidèle à une composition post-cubiste de l’espace et de la toile, il a progressivement accentué le chromatisme de sa palette, jusqu’aux tons les plus crus, toujours pratiqué dans des pâtes très épaisses, souvent appliquées au couteau.

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