Nous réalisons une expertise et une estimation gratuite, sans engagement
Déplacement dans toute la france
Edmond CERIA
Qui était Edmond CERIA ?
Né le 26 janvier 1884 à Évian-les-Bains (Haute-Savoie). Mort en juillet 1955, d’autres sources donnent 1956. XXe siècle. Français. Peintre de figures, nus, paysages, paysages urbains, marines, natures mortes, illustrateur.
Edmond CERIA dans le monde artistique
Après le collège d’Évian, il fut élève de l’École des Beaux-Arts de Genève, comme décorateur et peintre en lettre ; puis vint à Paris en 1904, où il suivit les cours de l’Académie Julian. Il effectua ensuite un voyage décisif en Toscane en 1919. Ensuite, il fit des séjours sur la Côte d’Azur, à Château-Landon, en Savoie, à Pise, Rome, en Bretagne, etc.
II débuta en 1907 au Salon des Artistes Indépendants. Sociétaire du Salon d’Automne où il figura depuis 1912, il exposait également au Salon des Tuileries depuis la fondation en 1925. En 1937, il occupait à l’Exposition des Maîtres de l’Art Indépendant 1895-1937 organisée au Petit-Palais, comme l’écrivait André Salmon: «la place où le portaient alors les suffrages de ses pairs et de la critique».
Il exposait aussi individuellement : 1924 Paris, galerie Devambez ; 1926 Paris, galerie Marcel Bernheim ; 1930 Londres, galerie Brown et Philips, et Lyon ; 1932 Paris, galerie Marcel Bernheim ; 1935 Paris, galerie A. Schoeller ; 1937 Stockholm ; 1951 Beyrouth et Afrique du Sud ; 1953 Paris, galerie Pétridès ; 1954 New York, galerie Wildenstein. En 1934, il fut fait chevalier de la Légion d’honneur, peintre de la Marine en 1945, officier de la Légion d’honneur en 1953.
Style(s) et technique(s) d’Edmond CERIA
En 1938, il obtint un des Prix Carnegie, trouvant ainsi la consécration aux États-Unis. Ce fait illustre bien la confusion qui régnait alors jusqu’aux États-Unis. Chaque époque eut, ou a, son «pompiérisme», serait-il d’avant-garde, mais cette époque de l’entre-deux-guerres en avait deux, le premier celui du Salon des Artistes Français, qui donnait bonne conscience au second, celui du Salon d’Automne ou des Tuileries, dont les exposants étaient certains de représenter, avec une bonne peinture de paysages et de nus, construite et savoureuse, la vérité et la mesure, ayant renié les audaces de fauvisme et cubisme pour un postcézannisme stylisé et ignorant en toute bonne foi l’existence des expressionnistes allemands ou encore les débuts de l’abstraction de Klee, Kandinsky ou Mondrian, même quand ces derniers habitaient Paris. Céria a illustré en 1929 La gerbe d’or d’Henri Béraud, en 1943 Les amours jaunes de Tristan Corbière, ainsi que Catherine-Paris de la princesse Bibesco, et Marseille d’Edmond Jaloux. En 1936, il a exécuté deux panneaux pour le Foyer du Palais du Trocadéro, en construction pour l’Exposition Internationale de 1937. Il fit la peinture que suscitait une époque bourgeoise, n’omettant pas de traiter tous les thèmes du catalogue.