Les artistes

Georges ESPAGNAT

Qui était Georges ESPAGNAT ?

Né le 14 août 1870 à Paris. Mort en 1950. XX° siècle. Français. Peintre de figures, nus, scènes de genre, natures mortes, compositions religieuses, compositions murales, dessinateur, graveur. Postimpressionniste, symboliste.

Georges ESPAGNAT dans le monde artistique

Personnalité nettement tranchée, G. d’Espagnat, dès le début de sa carrière, eut le souci constant d’affirmer son originalité. Ses études à l’Ecole des Arts Décoratifs de Paris furent courtes. Il préféra acquérir de suite son indépendance, en suivant les cours des académies libres de Montparnasse. Vers 1900, il entra en contact avec des artistes tels que Maurice Denis, Bonnard et Vuillard. Sa collaboration avec Maurice Denis est à l’origine d’un renouveau de l’art sacré en France. Il fut, en 1903, un des fondateurs du Salon d’Automne. 

Il participa à divers salons annuels parisiens, des Indépendants, de la Société Nationale des Beaux-Arts (1893) d’Automne (de 1903 à 1949 sauf circonstances particulières), de la Libre Esthétique de Bruxelles (1899, 1901), de la Sécession de Berlin (1904) et exposa au premier Salon de la Société de la Gravure sur bois. Parmi les autres expositions collectives, on peut mentionner : 1912, Centenaire de l’art français Tokyo. Il a montré ses oeuvres dans des expositions particulières, dont : 1898, 1900, 1903, 1906, 1908, 1911, galerie Durand-Ruel, Paris ; 1902 , galerie Durand-Ruel, New York ; 1922, 1923, 1926, Galerie Druet, Paris ; 1944, galerie Sagot-le Garrec & M. Cordier. Parmi les expositions posthumes : 1951, rétrospective au Salon d’Automne à Paris ; 1987, Musée des Beaux-Arts et de la Dentelle ; 1996, Musée de Marly-le Roi, Louveciennes.

Style(s), technique(s) et oeuvres de Georges ESPAGNAT

En 1934, il est nommé professeur chef d’atelier à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Il a illustré, de Remy de Gourmont : Oraisons mauvaises (1896), Les Saintes du paradis (1898), Simone (1907), Sixtine (1922) ; d’Alphonse Daudet : L‘Immortel (1930) ; d’André Gide, La Symphonie pastorale ; de Francis Jammes, Clairières dans le ciel (1948). 

Il appartint au groupe d’artistes qui firent le succès du Courrier Français. Les dessins qu’il y publia témoignent d’une grande force d’expression et certains d’entre eux se rapprochent de la conception des grands maîtres de la Renaissance. Il publia également dans l’Image. Il a souvent campé des nus heureux dans le paysage, rappelant que, s’il s’était tenu à l’écart des Fauves, il en avait retenu la liberté de la couleur et de l’arabesque. 

Il a réalisé de nombreux portraits, dont ceux d’Albert André, André Barbier, Victor Boucher, Déodat de Séverac, Albert Marque, André Marty, Albert Roussel, etc. Il a aussi réalisé des décorations murales : un mur pour le Palais de la Découverte (1937), le plafond de la salle de Victor Hugo au Palais du Luxembourg (1939), un panneau décoratif pour le Palais de Justice de Toulouse (1941) et des décorations intérieures pour des particuliers. Il a également peint des paysages d’inspiration impressionniste, cherchant à atteindre une certaine sobriété, une intimité, tant dans la composition  – que dans le choix des couleurs, et leur traitement selon une touche particulière, vaporeuse qui marque son style. Finalement artiste aux confluents des tendances impressionnistes et fauves, Georges d’Espagnat a développé une oeuvre, qui, à tendance décorative n’en n’est pas moins le fruit d’un esprit libre et honnête. 

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