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Gustave ALAUX
Qui était Gustave Alaux ?
Né le 21 août 1887 à Bordeaux (Gironde). Mort le 27 février 1965 à Paris. XX° siècle. Français. Peintre de portraits, marines, décorateur, graveur, illustrateur.
Gustave Alaux dans le monde artistique
Il fut élève de Marcel Baschet et de Henri Royer à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Il a exposé au Salon des Artistes Français dès 1913 et en fut sociétaire, médaille d’argent 1920, médaille d’or 1927, hors-concours, Légion d’Honneur et Prix James Bertrand 1928, Prix Jehan Peccard 1932, une nouvelle médaille d’or à l’occasion de l’Exposition Internationale de 1937, officier de la Légion d’Honneur 1950.
Il figura aussi au Salon d’Automne en 1921 et 1922, et à la Société Coloniale en 1941 et 1942. Il a montré des ensembles de ses oeuvres dans de nombreuses expositions personnelles à Paris et en province. En 1926, il fut nommé peintre officiel de la Marine ; en 1946 membre de l’Académie de Marine. Hors de France, il fut fait chevalier de l’ordre d’Isabelle la Catholique en 1926, officier de l’ordre du Mérite d’Haïti en 1938.
Oeuvres de Gustave Alaux
Il exécuta des oeuvres pour la décoration des croiseurs Colbert et Tourville, ainsi que pour le Vauquelin, le Bougainville, l’Amiral Charner, et pour les paquebots Formose, Carimari, Valparaiso et Antilles.
Il a illustré de bois gravés de nombreux ouvrages, dont les principaux : Christophe Colomb, Magellan, Vasco de Gama, Les belles croisières françaises, Le Boucan de cochon, Surcouf, Une femme dans chaque port, Tourville, etc.
Il publia chez Bernard Grasset : Les cahiers de Louis Adhémar Thimothée Le Golif, dit « Borgne-fesse », capitaine de la flibuste, soit-disant découverts dans une cave de Saint-Malo, qui n’étaient en fait qu’un merveilleux canular, réédité en 1986, dans la collection Les Cahiers rouges.
A part quelques exceptions : des nus : Etude de nu exposée en 1922 au Salon d’Automne, des scènes familières, des portraits, au début de sa carrière, il a essentiellement peint des scènes de l’histoire de la marine, se rapportant à Christophe Colomb, à La Fayette, aux corsaires, etc., à l’histoire de la France d’outre-mer ou bien ce qu’on pourrait appeler des « portraits de bateaux », avec une préférence pour ceux du XVIII° siècle.
Une liste chronologique de ses oeuvres principales confirme la prééminence de ses thèmes :
1920 Les Conquistadors ; 1925 Les Conquérants de l’or ; 1921 Départ de Christophe Colomb ; 1928 Le Départ de La Fayette ; 1929 Le Navire hollandais ; 1930 Saint-Malo cité corsaire à la fin du XVIII° siècle, son oeuvre la plus importante (6.50 mètres x 2.90) ; 1931 Soir de fête chez les flibustiers ; 1932 La Fin du Soleil royal ; 1937 Le Pourquoi pas ? du commandant Charcot.