Henri MARTIN

Qui était Henri MARTIN ?

Né le 5 aout 1860 à Toulouse (Haute-Garonne). Mort en novembre 1943 à La Bastide-du-Vert (Lot). XIXe – XXe siècles. Français. Peintre de compositions à personnages, paysages animés. Postimpressionniste.

Venu très jeune à Paris, grâce à une bourse de sa ville natale, Henri Martin entra en 1879 dans l’atelier de Jean Paul Laurens. En 1885, il obtint une bourse de voyage en Italie, grâce à son envoi des Titans escaladant le ciel.

Henri MARTIN dans le monde artistique

En 1880, il exposa au Salon des Artistes Français à Paris. Son succès premier lui vint de son tableau de 1883 : Françoise de Rimini, qui lui valut une première médaille. Henri Martin avait alors 23 ans. En 1896, il montra ses oeuvres dans une exposition personnelle, qui fut un triomphe, à la galerie Mancini. La Fête de la Fédération, exposée en 1889, lui valut la médaille d’or. En 1896, il obtint, pour ses décorations à l’Hôtel de Ville, la croix de la Légion d’honneur, puis en 1900, un grand prix à l’Exposition universelle. Il fut nommé Commandeur de la Légion d’honneur en 1914, membre de l’Institut en 1918.

Style(s), technique(s) et oeuvres d’Henri MARTIN

Son voyage en Italie eut une influence décisive et particulièrement heureuse sur la technique du jeune maître. Il avait été jusque là un classique un peu froid dans son impeccable correction : l’éclatante lumière du ciel italien, peut-être aussi les tendances de la jeune école transalpine, l’étude de figures de Giotto et des primitifs déterminèrent chez Henri Martin l’éveil d’un sentiment poétique intense qu’il traduisit à l’aide d’une technique très spéciale. Il procède par touches courtes, séparées et parallèles, donnant à ses toiles allégoriques une note vaporeuse. Sa première manifestation de cette technique nouvelle fut : La Fête de la Fédération. En 1895, il fut chargé de diverses décorations de l’Hôtel de Ville et peignit deux grandes frises et un plafond : Apollon et les Muses ; Les Arts. Il est également l’auteur de la décoration du Capitole à Toulouse, qui est une de ses meilleures oeuvres ; L’Etude de 1908 pour la Sorbonne ; Le Travail de 1914 pour le palais de Justice ; La Moisson de 1920 pour le conseil d’Etat.