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Henry SOMM
Qui était Henry SOMM ?
Né en 1844 à Rouen (Seine-Maritime). Mort le 15 mars 1907 à Paris. XIX° siècle. Français. Peintre de genre, figures, aquarelliste, graveur, illustrateur, silhouettiste. Impressionniste.
Henry SOMM dans le monde artistique
Après des études à Rouen, il arrive en 1870 à Paris, où il perfectionne sa technique du dessin. En 1879 et 1889, il participa aux expositions des Impressionnistes chez Durand-Ruel à Paris. Illustrateur, il a collaboré avec la presse: Le Chat noir, La Charge, La Cravache, Chronique Parisienne, High-Life, Frou-Frou, Le Rire, où il avait une colonne de croquis humoristiques. Il a publié des albums: 1870 La Rapinéïde ou L’Atelier; 1885 La berline de l’immigré; 1886 L’Escalier; 1908, dans la collection Les Maîtres Humoristes : Henri Somm. Il a contribué à l’illustration de Sérénités de A. Tinchant. Il a illustré des ouvrages littéraires, dont: Journal d’un nègre à l’Exposition de 1900 de G. Bergeret; Tanzaï et Néadarné de Crébillon fils; La Maison de fous de R. Lesclide; Rose tendre et vert foncé de Montassier; Solutions conjugales, Histoires conjugales, Ce qu’on n’ose pas dire de A. Saulière. En 1911, la Galerie Berthe Weill à Paris lui consacra une exposition particulière. En 1933, il figura dans une exposition sur Le Décor sous la III° République, au Musée du Louvre. Depuis, ses oeuvres ont été montrées dans plusieurs galeries, à Londres, Dusseldorf, Paris (galerie Prouté, 1983 et 1986).
D’abord profondément marqué par le Japonisme, il voulut que l’Etat l’envoyât en mission au Pays du Soleil Levant. Mais la guerre de 1870 l’en empêcha, et il résolut alors de se consacrer à ce qui ferait son succès : la représentation des Parisiennes de l’époque. Il s’en fit une spécialité et l’exerça avec talent, dans des aquarelles – qu’Arsène Alexandre qualifiait en 1897 d' »affriolantes par le sujet même »! – et des dessins élégants, inspirés, vifs, spirituels parfois jusqu’a la satire. Ces oeuvres sont souvent bien plus que des illustrations de mode, et l’on songe à l’art d’un Constantin Guys ou d’un Toulouse-Lautrec, ou encore, par certains côtés d’un Monet ou d’un Renoir. Henry Somm a laissé un nombre important d’albums d’esquisses remplis de croquis d’un mérite incontestable. Il y accumulait les notations les plus fugitives, saisies avec art et qui sont d’un maître. Ces dessins, longtemps restés inconnus, font vivement regretter la part que, pour vivre, il fut contraint de se consacrer aux journaux humoristiques. Ses possibilités de peintre, et de peintre de grand talent, ne trouvèrent en fait pas à s’employer pleinement. En 1897, dans la préface d’un catalogue de vente, Roger-Milès écrivait : « Henri Somm est de ceux dont l’art, qui semble fugitif, est fait de qualités solides; il a le viatique qui l’empêche de disparaître ».