Les artistes

Jean COCTEAU

Qui était Jean COCTEAU ?

Né le 5 juillet 1889 à Maison-Laffitte (Yvelines). Mort le 11 octobre 1963 à Milly-la-Forêt (Seine-et-Marne). XXe siècle. Français. Peintre de sujets mythologiques, scènes de genre, portraits, paysages, pastelliste, peintre de compositions murales, cartons de tapisseries, décorateur de théâtre, céramiste, lithographe, dessinateur, illustrateur, affichiste.

Style(s), technique(s) et oeuvres de Jean COCTEAU

Le poète de La Danse de Sophocle et du Cap de Bonne Espérance, le romancier des Esprits terribles, le dramaturge des Parents terribles, le cinéaste du Sang d’un Poète, d’Orphée, de La Belle et la Bête, a beaucoup dessiné tout au long de sa vie, et peint dans ses dernières années. Il dessina la première affiche des Ballets Russes de Serge de Diaghilew.

Il a réuni un assez grand nombre d’oeuvres au trait en albums, dont : Dessins (1923), Le Mystère de Jean l’Oiseleur (1925), Maison de santé (1926), Vingt-cinq dessins d’un Dormeur (1929), considérés par lui comme les éléments de sa « poésie graphique », puisqu’il divisait son oeuvre protéiforme en poésie de roman, poésie de théâtre, poésie critique, poésie cinématographique. 

Dans sa dédicace de Dessins à Picasso, il écrit : « Les poètes ne dessinent pas. Ils dénouent l’écriture et la renouent autrement. ». Il a illustré plusieurs de ses propres textes, notamment Thomas l’Imposteur avec 40 dessins, et Le Potomak.  Il a montré son oeuvre graphique dans plusieurs expositions personnelles : 1964 à Nantes, 1966 à Hambourg, 1968 à Lunéville, 1983 à Marseille et Paris, 1984 à New York et Miami. 

Dans ses jeunes années, ses dessins se divisaient en deux groupes : dessins humoristiques, charges, foisonnants et aigus, et les dessins inquiétants et profonds, plus ou moins inspirés de l’usage d’hallucinogènes : Opium (1930), dans lesquels les formes et les personnages sont traités uniquement en cylindres vus en perspectives. Dans les deux groupes, leur authenticité était garante de leur qualité. A l’inverse, dans la suite, il se fabriqua un graphisme stéréotypé, immuable, maniéré, accrochant dans les volutes d’un seul trait ininterrompu, tous les éléments de la représentation, souvent un profil d’éphèbe aux grâces de mannequin de mode, et se concluant inéluctablement dans la coquetterie de la petite étoile flanquant le seul prénom Jean de la signature. A la fin de ses jours, dans la période des honneurs officiels, membre de l’Académie Royale de Belgique, et en 1955, de l’Académie française, incité par les exemples de la chapelle de Matisse à Vence, ou d’autre réalisations similaires, il fut tenté de laisser des témoignages de son savoir-faire graphique Il a ainsi dessiné quelques cartons de tapisserie et décoré de dessins légèrement coloriés, dans un style de bande dessinée sommaire, la Chapelle des Pêcheurs à Villefranche-sur-Mer (1957), la Salle des Mariages de l’Hôtel-de-Ville de Menton (1958), et, en dernier, la Chapelle Saint-Blaise-des-Simples à Milly-la-Forêt (1959) et celle de Notre-Dame des Français à Londres.

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