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Jean Gabriel DOMERGUE
Qui était Jean Gabriel DOMERGUE ?
Né le 4 mars 1889 à Bordeaux. Mort en 1962 à Paris. XXe siècle. Français. Peintre de figures, nus, portraits, paysages, fleurs, peintre à la gouache, aquarelliste, dessinateur, affichiste.
Jean Gabriel DOMERGUE dans le monde artistique
Il fut élève, à l’école des Beaux-Arts de Paris, d’une quantité impressionnante de sommités professorales de l’époque : Jules Lefebvre, Tony Robert-Fleury, Jules Adler, Fernand Humbert, François Flameng.
Il débuta au Salon des Artistes Français en 1906, à l’âge de dix sept ans, ce qui laisse supposer une grande habilité précoce, que l’oeuvre à venir n’a pas démentie. Il obtint une mention honorable en 1908, finalement une médaille d’or en 1920, déclaré hors-concours.En 1927, il s’installa dans une villa de Cannes, la Villa Fiesole, que la rumeur a dite fastueuse et qu’il légua à la ville. On a dit aussi qu’il y possédait de bonnes peintures. Il fut élu membre de l’Institut et, en 1955, nommé conservateur du musée Jacquemart-André, propriété de l’Institut où, jusqu’en 1962, il sut organiser de très importantes expositions, comme pour dissiper tout malentendu quant à son goût et son jugement personnels en art : Toulouse-Lautrec, Van-Gogh, Berthe Morisot, Goya.
Style(s), technique(s) et oeuvres de Jean Gabriel DOMERGUE
Quant à son oeuvre propre, il sembla dans ses débuts promis à une carrière de paysagiste. Or, il devint tôt le peintre de nus et demi-nus, d’une agressivité modérée, d’une coquetterie malicieuse, qui firent sa réputation et sa fortune auprès d’une clientèle bourgeoise plus polissonne que libérée, dont l’audace ultime consistait à y dépêcher l’épouse à fin de portrait.
Quelle qu’elle fût, le portrait exécuté avec une virtuosité suspecte la révélait mince comme si étirée, le buste élancé en avant dans un mouvement d’offre, la poitrine saillante légèrement dévoilée par inadvertance, les reins cambrés dans une toilette moulante, un cou de cygne surmonté d’un même visage fardé, au nez mutin, de Parisienne passe-partout, entre élégance voyante et vulgarité cachée.
Si les périodiques, et surtout le numéro spécial de l’Illustration, qui relataient, entre les deux guerres, longuement et comme si la peinture se fût encore passée là, les fastes nostalgiques du « Salon » des Artistes Français, lui faisaient annuellement une place enviable dans leurs colonnes et leurs clichés, la reproduction de sa « petite femme » de l’année ornant souvent la couverture, depuis lors en revanche, les livres d’art restent singulièrement muets à son endroit. Qu’importe aujourd’hui, puisqu’alors le sujet se vendait et qu’il était justement façonné à cet effet.