Les artistes

Jean-Pierre-Alexandre TAHAN

Qui était Jean-Pierre-Alexandre TAHAN ?

Né le 11 octobre 1813 à Paris , fils de Pierre-Lambert Tahan et de Marie-Catherine Dalleu. Il épousa le 5 avril 1848 Louise-Aglaé Georget , fille d’un chamoiseur. C’est sous son impulsion que la maison prit une grande extension et devint une des plus célèbres de Paris.

Il exerça successivement , 10, rue Basse-du-Rempart , ou il est cité dans les Almanachs du Commerce à partir de 1847 , puis 161, rue Saint-Martin et 34, rue de la Paix en 1849 , enfin 11, boulevard des Italiens jusqu’en 1878. Il signa chez le notaire , le 27 novembre 1846 , le bail de location du magasin de la rue de la Paix , moyennant un loyer annuel de 7000 F.

Jean-Pierre-Alexandre TAHAN dans le monde artistique

Il fut un des ébénistes attitrés de Napoléon III , et continua comme son père à exécuter boîtes , nécessaires et coffrets ; mais il devint surtout le grand spécialiste des petits meubles précieux. Il avait d’importants atelier et de nombreux collaborateurs. En décembre 1861 , le journal La chronique des arts et de la curiosité publiait un article de Julliot intitulé Une visite chez Tahan , qui disait ceci : c’est un de ces magasins qui n’accueillent que des objets de choix , chez l’un de ces fabricants qui devancent la mode et donnent le ton au lieu de le subir.

Tel est le rôle de M. Tahan dans l’art industriel contemporain ; suit la description de différents meubles et objets exposés , d’inspiration Renaissance , rococo et retour à l’antique ; puis le journaliste ajoutait : on doit penser que nous n’avons pas à parler ici de ces nécessaires de luxe , de ces mille objets pour le travail des dames , qui ont fait et perpétué la réputation de M. Tahan. Julliot terminait en citant les gracieuses peintures sur porcelaine de M. Fossey qui forment les battants d’un bureau de marqueterie en bois de citronnier , d’amarante et de platane gris , et les faiences magistrales de M. Lessore , puis rappelait le système de décoration crée par Rivart : ces bouquets de fleurs , composés avec infiniment de souplesse , peints avec éclat et discrétion et qui , découpés nettement , sont incrustés dans le bois même. Il n’est point de marqueterie qui puisse lutter avec cette ingénieuse invention pour la douceur , l »aspect et l’inaltérable solidité du résultat. Il participa à toutes les Expositions de 1849 à 1867 ; il obtint une médaille d’argent en 1849 , une médaille de seconde classe à Londres en 1852 et la médaille d’or en 1867.

En 1865 , à l’exposition organisée par l’Union centale des Beaux-Arts , il reçut une médaille pour l’ensemble nombreux et varié de son exposition : ébéniste de luxe , coffrets , encadrements etc. Le jury n’a pas pensé qu’il eut à rechercher bien sérieusement si M. Tahan était ou non le producteur des objets présentés sous son nom… Les objets présentés par M. Tahan prouvent , au reste , un talent d’appropriation et d »arrangement qui a été trouvé digne de la récompense décernée. C’est en effet un reproche que lui faisait ses contemporains et surtout ses concurrents , reproche certainement en partie fondé. Il faisait en effet travailler de nombreux artistes : Eugène Cornu , Brandely , Cremer , Fossey , Warnemunde , etc.., et des artisans du faubourgSaint-Antoine .

Il devint une des personnalités de sa corporation , et exerça jusqu’en 1882. Il se retira ensuite près du jardin du Luxembourg , rue Royer-Collar ; sa femme mourut en 1884. Il s’éteignit le 26 mars 1892 , sans postérité.

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