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John Lewis BROWN
Qui était John Lewis BROWN ?
Né en 1829 à Bordeaux (Gironde). Mort le 14 novembre 1890 à Paris. XIXe siècle. Français. Peintre de compositions à personnages, sujets militaires, scènes de chasse, sujets de genre, animalier.
Il descend d’une vieille famille écossaise, émigrée d’abord au Danemark, puis installée dans le Bordelais à la fin du XVIIIe siècle. Il semble avoir été autodidacte, n’ayant appris la peinture que par l’intermédiaire des oeuvres qu’il admire et qu’il copie dans les musées, notamment celles de Delacroix. Cependant, il est possible que Roqueplan et Belloc lui aient donné des conseils. Mais surtout, dès son enfance, dans la propriété de ses parents, il se familiarise avec le cheval de race. Il fréquence aussi l’Ecole des Haras du Pin, apprenant avec exactitude l’anatomie du cheval.
John Lewis BROWN dans le monde artistique
Sa famille en partie ruinée, il part à Paris et expose pour la première fois au Salon de 1848. Il n’y exposera à nouveau qu’en 1859, puis régulièrement. Entre-temps, l’Etat lui commande la copie des Pèlerins d’Emmaüs, de Rembrandt, au Musée de Copenhague. En 1890, il participe au Salon des Artistes Dissidents, au Champ de Mars. Le Musée du Luxembourg a organisé, en 1903, une exposition de son oeuvre gravé, et pour le centenaire de sa naissance, en 1929, une galerie parisienne lui a rendu hommage en montrant une rétrospective de son oeuvre, alors un peu tombé dans l’oubli.
Style(s), technique(s) et oeuvres de John Lewis BROWN
John Lewis BROWN est, avant tout, peintre de chevaux et des élégances hippiques, menant, à Paris, une vie mondaine qui le fait considérer par les gens du monde comme un artiste et par les artistes comme un mondain. Grâce à cette double appartenance, il devient le chroniqueur privilégié d’une certaine société à une certaine époque. Cependant, il reste le peintre des chevaux, chevaux de trait, intérieurs d’écuries, qui témoignent d’une vive admiration pour Géricault, et aussi scènes de chasse, à la manière des Anglais. Puis ce sont les promenades de cavaliers et d’amazones, et plus tard, sous l’influence de Degas, les chevaux de course et les jockeys. Il est placé dans la suite de Mac-Mahon, au moment de la guerre de 1870, pour reproduire des scènes de batailles, dont il rend le côté tragique, notamment pour Reichshoffen, Episode de la bataille de Froeschwiller, Hohenlinden. Il replace volontiers ses sujets de chasse à l’époque Louis XV, mais montre l’influence des impressionnistes dans sa manière de travailler à larges coups de pinceau.