Kiyoshi HASEGAWA

Qui était Kiyoshi HASEGAWA ?

Né le 9 décembre 1891 à Yokohama. Mort le 13 décembre 1980 à Paris. XX° siècle. Actif depuis 1918 en France. Japonais. Peintre de paysages animés, natures mortes, fleurs, peintre à la gouache, aquarelliste, graveur, illustrateur.

Kiyoshi HASEGAWA dans le monde artistique

Après être sorti diplômé de l’Université Meiji de Tokyo, il étudia la peinture à l’huile avec Okada Saburosuke et Fujishima Takeji.  En 1912, il commença à pratiquer la gravure sur bois, et en 1913 la gravure sur cuivre. Après un bref séjour aux Etats-Unis en 1918, il vint à Paris dès 1919, il y fit toute sa carrière. Il y exposa à partir de 1923, aux Salons d’Automne, dont il était sociétaire et fut membre du jury en 1961, des Tuileries, des Indépendants, de la Société Nationale des Beaux-Arts, dont il fut membre du jury en 1964. En 1934, il participa à l’organisation d’une importante exposition d’estampes japonaises modernes, destinée à tourner dans plusieurs capitales. Depuis 1957, il figurait à la Biennale Internationale d’estampe de Tokyo. En 1965, il figurait à la grande exposition du Musée d’Art Moderne de Paris consacrée aux artistes japonais travaillant à l’étranger. En 1935, il fut décoré de la Légion d’Honneur, en 1937, il obtint la médaille d’or à l’occasion de l’Exposition Internationale, en 1960 et 1966 il reçut le Prix de l’Estampe au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts, en 1966 la Médaille de la Culture Française et fut fait chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres, en 1967 lui fut attribué la Médaille d’Or et en 1969 la Médaille de Vermeil de la Ville de Paris. Il était membre de l’Association Nationale des Peintures et Graveur Français, de l’Association Japonaise de Gravure, et, depuis 1964, membre de l’Académie des Beaux-Arts. Il a illustré plusieurs ouvrages littéraires traduits du japonais.

Style(s) et technique(s) de Kiyoshi HASEGAWA

Peu après son arrivée à Paris, il a fondé surtout sa réputation sur ses compétences techniques, ayant introduit en France la gravure à la manière noire, qu’il a préférentiellement pratiquée à partir de 1924 et dont il a largement exploité les contrastes de valeurs, obtenant des effets incomparables par la richesse, et la profondeur des harmonies extraites du noir. Dès ses débuts, apparut dans sa peinture le désir de concilier la tradition japonaise à l’art occidental moderne. A cette époque, il s’impliqua, à l’encre et en gravure, dans le mouvement abstrait. Il évolua progressivement à une manière plus figurative, avec de vastes paysages aux couleurs mouillées en larges taches sur des fonds de motifs graphiques entremêlés, avec aussi des thèmes de fleurs et oiseaux, des nus. Il a crée, dans une production abondante, un monde microscopique, translucide, calme et contenu.