Maxime MAUFRA

Qui était Maxime Maufra ?

Né le 17 mai 1861 à Nantes (Loire-Atlantique). Mort le 23 mai 1918 à Poncé-sur-Loire (Sarthe). XIX°-XX° siècles. Français.
Peintre de paysages, paysages urbains, marines, natures mortes, fleurs, peintre à la gouache, pastelliste, graveur, dessinateur. Post-impressionniste. Ecole de Pont-Aven.

Style(s), technique(s) et oeuvres de Maxime Maufra

Il séjourna plusieurs années en Angleterre, notamment à Liverpool, avec son père qui souhaitait le voir devenir commerçant. Il revint en France en 1883, décidé à devenir peintre, remarqué dès sa première exposition par Octave Mirbeau, en 1894 par Frantz Jourdain, Fontainas en 1901. En 1886, les deux marines qu’il exposait au Salon, furent remarquées, à la suite de quoi il visita la Bretagne en 1890, rencontrant Gauguin et Sérusier à Pont-Aven. En 1894, il participa avec eux à la décoration de l’auberge du Pouldu. Il resta ensuite toujours en relations avec les Nabis Henry Moret et Gustave Loiseau. Outre Paris, l’Ile-de-France, la Bretagne et la Normandie, Maufra a voyagé dans l’Isère, en Belgique et, en 1913, en Algérie. Dès 1895, la galerie Durand-Ruel assura son succès. Autour de 1850, une galerie parisienne organisa une importante exposition rétrospective de son œuvre, préfacée par René Domergue.

S’il se fixa à Montmartre durant une dizaine d’années, pendant lesquelles il peignit les vieux quartiers parisiens, souvent autour de l’église Saint-Séverin, ce fut surtout la Bretagne et la Normandie qu’il parcourut en quête de motifs, d’autant que résolu à ne peindre que sur nature. Ce sont surtout ses marines qui continuèrent de maintenir sa réputation de petit maître très estimable. L’influence des Nabis sur son œuvre reste limitée, sauf dans l’ordonnance « synthétique » de la composition. Il admirait Sisley et Pissarro, d’où parfois l’application violemment en pâtes épaisses. Comme Valtat malaisé à situer, déjà au-delà de l’impressionnisme, tous deux par la hauteur des tons de leur palette annonçaient le fauvisme.