Les artistes

Nicolas DE LARGILLIERE

Qui était Nicolas de Largillière ?

Né à Paris baptisé le 10 octobre 1656. Mort le 20 mars 1746 à Paris, inhumé dans l’église Saint-Médéric. XVIIe-XVIIIe siècles. Français. Peintre d’histoire, portraits, paysages animés, paysages, natures mortes, fleurs et fruits, dessinateurs. 

Largillière fut emmené à Anvers par son père dès l’âge de trois ans ; il y devint très jeune l’élève de Goubau, honnête dessinateur et comme souvent les Flamands, excellent coloriste. Dans l’atelier de Goubau, il fut employé à peindre dans les portraits de son maître les accessoires : fleurs, fruits, légumes, animaux, pratique constante de la nature morte qu’il s’assimilera de très bonne heure et qui constituera pour lui une discipline très efficace. A 18 ans, Largillière part pour l’Angleterre et les succès qu’il y obtient très rapidement, d’abord comme restaurateur de tableaux, ensuite comme peintre, faillirent l’y fixer définitivement, mais des persécutions sourdes dirigées contre les catholiques le contraignirent à regagner son pays natal. 

Règne artistique de Nicolas de Largillière

A la naissance de Nicolas de Largillière, en 1656, Louis XIV a 18 ans ; il va bientôt assumer lui-même le pouvoir et manifester sa toute-puissance dans les domaines les plus divers ; c’est ainsi qu’après avoir fondé en 1662 la Manufacture des Gobelins, affirmant ce goût de l’ordre qui sera la marque de son règne, le roi décerne en 1663 à l’Académie de Peinture ses statuts. Aux recueils de recettes pratiques des théoriciens italiens, alors si en faveur, l’Académie va substituer un véritable code de l’Art en établissant une hiérarchie des motifs offerts à l’activité du peintre, à savoir l’histoire, le paysage noble et le portrait, le portrait historié tel que le pratiqueront Largillière et Rigaud pouvant se placer au centre de cette classification. L’Académie érige en principe la primauté du dessin sur la couleur, à tel point que Charles Lebrun déclare en 1672 « L’apanage de la couleur est de satisfaire les yeux au lieu que le dessin satisfait l’esprit ». La naissance de Largillière coïncide donc avec l’aube de ce long règne, dont il suivra toutes les étapes, dont il connaîtra les bons et les mauvais jours ; il verra la mort du Grand Roi, la Régence et l’avènement de Louis XV. A cette longue exsistanbce, Largillière s’associera dans la plus étroite amitié, celle de l’autre grand portraitiste des célébrités de la monarchie, Hyacinthe Rigaud, qui mourra en 1743, trois ans seulement avant son ami. 

A Paris, où Largillière rentra vers 1680, il fit la connaissance de Van der Meulen, le peintre des batailles de Louis XIV, qui jouissait alors d’une très grande faveur. Un portrait de Van der Meulen par Largillière fut remarqué par Lebrun et attira son attention sur le jeune peintre ; il lui promit sa protection et tint parole. La situation de Lebrun était alors exceptionnelle, il perçait une autorité dictatoriale égale à celle de Lully pour la musique. Largillière, reçu le 30 mars 1686 à l’Académie de Peinture, s’acquitta d’une dette de reconnaissance envers son bienfaiteur en exécutant comme morceau de réception un magnifique portrait de Lebrun ; il est à remarquer que Largillière fut admis à l’Académie au titre de peintre de portraits et d’histoire, ce qui constituait le sommet de la hiérarchie. Mais si Largillière exécuta avec conscience et bonheur des tableaux d’histoire, tels que la Convalescence de Louis XIV ou le Mariage du duc de Bourgogne, c’est surtout dans le portrait féminin qu’il se spécialisa et qu’il trouva ses plus heureuses réalisations. 

Les portraits, de Nicolas de Largillière

Le portrait tel que le conçoit Largillière est par excellence le portait historié ; les modèles y sont accompagnés de multiples accessoires ou attributs, le décor varie peu, c’est toujours un jardin ou un parc sur lequel se détache la figure principale ; les flemmes de Largillière sont souvent représentées avec des fleurs dans les mains comme Hélène Lambert, ou tenant un petit chien comme la belle Strasbourgeoise ; le visage est traité avec un réalisme qui n’exclut ni la grâce ni le charme ; chez son premier maître Goubau, il a appris à traiter avec science et amour les étoffes et les broderies ; il en tirera un merveilleux parti. 

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