Les artistes

Raphael FEBRARI

Qui était François FEYEN-PERRIN ?

Né le 12 avril 1826 à Bey-sur-Seille. Mort le 14 octobre 1888 à Paris. XIX° siècle. Français. Peintre d’histoire, sujets religieux, scènes de genre, scènes typiques, figures, nus, portraits, paysages animés, paysages d’eau, marines, dessinateur.

François FEYEN-PERRIN  dans le monde artistique

Il entra à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris en 1848, il y fut élève de Léon Cogniet et d’Adolphe Yvon. Il figura au Salon de Paris, de 1848 à1882, étant médaillé 1865 et 1867. François Feyen-Perrin fut pendant de longues années un des peintres favoris du grand public, ses tableaux faisaient sensation au Salon. Il fut, avec son frère Jacques Eugène Feyen, le peintre attitré des pêcheurs de Cancale. Sa constante préoccupation d’enjoliver ses sujets décèle ce que son art a souvent d’artificiel, notamment dans un registre qui se voudrait réaliste, lorsque ses personnages féminins sont manifestement trop élégants pour s’être jamais livrés aux rudes travaux de la mer. 

Style(s), technique(s) et oeuvres de François FEYEN-PERRIN

De cette veine, on cite de lui : Femmes de l’île de Batz attendant la chaloupe de passage – La Femme du pêcheur – Cancalaise à la source – La Parisienne à Cancale – La pêche à pied – Le chemin de la corniche – Tricoteuse au bord de la mer – Retour à la chaumière – Ronde Antique – Une leçon d’anatomie – Les Damnés.

On remarque alors que son oeuvre ne s’est pas limitée au folklore de Cancale et de ses habitants, mais qu’il fut, quant à la diversité des thèmes, un peintre complet ; certaines peintures renvoient à l’histoire : Découverte du corps de Charles le Téméraire après la bataille de Nancy, à l’histoire religieuse : La Descente de Croix, à la mythologie : La Barque de Caron, à l’allégorie : L’Elégie,  aux faits divers : Episode du naufrage de l’Evening Star, à l’histoire littéraire : Prodigalité de l’Arétin, à la célébration de la beauté féminine : Femme nue étendue sur une plage. 

Quant à la Ronde antique, qui est conservé au château de Cormatin, près de Cluny, elle y arriva sans doute acquise par Raoul Gunsbourg, alors directeur de l’Opéra de Monté-Carlo, collectionneur fervent, propriétaire du château depuis 1898. La peinture aurait été vue par Henri Matisse, peu probablement du vivant de Feyen-Perrin qui n’exposa au Salon que jusqu’en 1882, bien que Matisse fût né dès 1869, sensiblement avant tous les fauves et les cubistes nés après 1880, mais possiblement lors de quelque exposition avant son acquisition. Matisse se serait souvenu de la guirlandes rythmée des jeunes femmes nues lorsqu’il créa les diverses versions de la Danse de 1910. 

Peu importe la véracité de l’anecdote, reste, en ce qui concerne Feyen-Perrin, que lorsque la grâce n’est plus incompatible avec le sujet, son oeuvre prend une autre dimension, certes dans un style officiel, plus touché par le symbolisme que par l’impressionnisme, mais trouve sa place historique dans le style caractéristique qui témoigne du goût de la bourgeoisie d’une époque précise. 

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