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Takanori OGUISS
Qui était Takanori OGUISS ?
Né en 1901 à Ibori (près de Nagoya). Mort en 1986 à Paris. XX° siècle. Actif en France. Japonais. Peintre de compositions animées, genre, scènes typiques, paysages urbains, fleurs, lithographe.
Takanori OGUISS dans le monde artistique
Il fut élève de l’Ecole des Beaux-Arts de Tokyo. Il arriva à Paris en 1927, s’installa à Montparnasse, où il devint un protégé de Foujita. En 1933, il déménagea dans un des ateliers du Montmartre aux artistes. De 1940 à 1948, il retourna au Japon, où il exposa pour la première fois à Tokyo, Osaka, Nagoya. Il participait à des expositions collectives : à Paris, dès 1928 au Salon d’Automne, devenant sociétaire en 1936 ; depuis 1929 au Salon des Indépendants ; ainsi que : 1956 Les Artistes en France et dans le monde au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris ; 1957 Paysage de Saint-Denis du XVII° siècle à nos jours au Musée de Saint-Denis ; 1958 Les artistes japonais à Paris au Musée Galliéra ; 1959 Aspects de la peinture française depuis Cézanne au Musée de Chartres ; 1961, 1962, 1963 Biennale de Tokyo ; 1964 Londres Hommage à Paris, Wildenstein Gallery ; etc. Produisant beaucoup, il eut de très nombreuses expositions personnelles : à Paris : en 1930 galerie Colbert ; 1931 galerie Katia Granoff ; 1932 galerie Drouant ; 1936, 1937 galerie Allard ; puis à son retour au Japon, en 1951 galerie La Hune ; à partir de 1954 de nouveau galerie Katia Granoff : Visages de Paris ; 1957 Venise ; 1961 ; 1964 ; 1967 ; puis en 1970, 1972 galerie Pétridès ; ensuite surtout galerie Taménégé. Des rétrospectives lui ont été consacrées : 1955, Musées de Kamakura et Nagoya ; en 1978 château de Bagatelle ; suivies d’autres en 1979, 1983 ; en 1988-89 aux musées de Tokyo, Kuré, Nagoya, Kyoto, Kamakura ; en 1989 au Musée Carnavalet. En 1983, à Inazawa, sa ville natale, un Musée Oguiss a été inauguré.
Oeuvres et techniques de Takanori OGUISS
En 1951, il écrivit et illustra Nouvelles de Paris, édité par Maïnichi ; en 1952, il publia chez Bijutsu Shuppansha ses interviews Les jeunes peintres de France ; en 1981, il publia et illustra Cinquante ans de ma vie artistique à Paris. Venu tard à la lithographie, il a publié : en 1971 l’album Visages de Paris ; en 1976 Vues de Paris ; en 1978 L’Ame de Paris et Flâneries à Paris.
Il devint tôt un personnage du milieu des artistes parisiens. Il était un homme d’une grande chaleur amicale, parlant parfaitement français, quasiment sans accent. Il a surtout peint les vieux quartiers pittoresques de Paris et des banlieues, mais a aussi voyagé et peint à Anvers, Gand, Amsterdam, Venise. Ses vues de vieilles rues sont le plus souvent vides de personnages, mais lourdes des présences de leur passé. On ne peut pas penser à Utrillo, bien qu’il pratique un métier haut en couleurs, recherchant d’ailleurs à cet effet murs d’affiches et marchés aux fleurs. S’il situe des personnages dans ses décors, ce sont toujours des petits artisans, les petits métiers en voie de disparition. Il semble toujours planter les décors pour des films populistes d’autrefois. Les paysages urbains d’Oguiss contribuent à la préservation du passé. En France, la peinture d’Oguiss se perd dans l’abondance de sa catégorie. Au Japon, elle bénéficie en quelque sorte du double statut d’exotisme et d’archéologie.