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Théophile Alexandre STEINLEN
Qui était Théophile Alexandre STEINLEN ?
Né le 10 novembre 1859 à Lausanne. Mort le 14 décembre 1923 à Paris. XIX°- XX° siècles. Depuis 1881 actif et depuis 1901 naturalisé en France. Suisse. Peintre de genre, nus, portraits, animaux, paysages, fleurs, pastelliste, sculpteur, graveur, dessinateur, illustrateur.
Théophile Alexandre STEINLEN dans le monde artistique
Il fut élève de l’Académie des Beaux-Arts de Lausane. Il vint à Paris à l’âge de dix-neuf ans et dut, pour vivre, se consacrer au dessin industriel. Vers 1880 il se fixe à Montmartre, et devint un des familiers du cabaret du Chat noir. Il exposa à Paris, à partir de 1893 au Salon des Indépendants, régulièrement au Salon des Humoristes. Des expositions personnelles de son oeuvre ont été organisées: 1978 Kunsthalle de Berlin; 1987 centre des expositions de la ville de Montreuil; 1988 musée de l’Affiche à Paris; ainsi qu’à la Galleria Civica d’Arte Moderna de Turin.
Styles et techniques de Théophile Alexandre STEINLEN
Il commença vers 1880 à dessiner pour tous les journaux humoristiques. Il a collaboré successivement au Chat noir, au Gil Blas illustré, au Mirliton, au Chambard, au Rire, à L’Assiette au beurre. Il fut en 1911 un des treize fondateurs du journal Les Humoristes avec Forain, Willette, Léandre, J.Veber, etc., dont la durée fut éphémère. Son oeuvre est très considérable. Il a illustré entre autres ouvrages le Roman incohérent de Joliet, L’entrée des clowns de F. Champsaur, les Chansons de femmes de P. Delmet, Dans la rue et Sur la route d’Aristide Bruant, Barrabas de Lucien Descaves, L’Affaire Crainquebille d’Anatole France, Les gueules noires d’Émile Morel, Histoire du chien de Brisquet de Charles Nodier, Les solliloques du pauvre et Le coeur populaire de Jehan Rictus, La chanson des gueux de Jean Richepin, Les contes du chat noir de Rodolphe Salis, Contes à Sarah, Dans la vie et Des chats et autres bêtes qui constituent ses recueils d’histoires sans paroles. Il a également constitué de magnifiques affiches, certaines consacrées à Bruant, à Yvette Guilbert, des eaux-fortes et quelques tableaux parmi lesquels on peut citer: Le quatorze juillet, L’Absinthe, Le beau soir et un magistral Portrait d’Anatole France.
Amateur de chats, au début de sa carrière, il les a dessinés, peints, modelés, cherchant à traduire toute la fantaisie souple de leurs attitudes. Cet oeuvre de sculpture est peu connu. Il est le peintre au dessin vigoureux, aux couleurs originales, le peintre connu de la rue, particulèrement des faubourgs et des quartiers populeux de Montmartre. Au cours de la Première Guerre Mondiale, il a consacré aux malheurs de la Belgique et de la Serbie envahies quelques estampes. Claude Roger Marx en a écrit: « Il est l’ami de tous les déshérités, de tous les errants des villes ou des villages, qui glissent maigres et voûtés sous le vent, sous la pluie, de Crainquebile, qui pousse sa misère, des gueux qui font peur, des couples qui s’étreignent interminablement, des chiens nerveux, des chats aventuriers. Il s’est plu à illustrer les rêves d’une génération généreuse qui croyait avec Anatole France à l’avènement de temps meilleurs… Par sa générosité, il est, comme Daumier, l’antipode d’un Forain. Il combat dans le camp adverse… Ce grand ouvrier du dessin a vu moins un gagne-pain dans son labeur de journaliste que le moyen de défendre la vérité et de secourir son prochain… Ses lithographies, ses eaux-fortes, qui évoquent la vie des rues, des usines, des chantiers, de la mine, des échafaudages, suggèrent la faim, l’accident, la guerre, l’amour… »