
Aquarelle
La technique de l'Aquarelle
Dans la technique de l'aquarelle, les pigments, broyés en poudre très fine, sont délayés dans de l'eau pour être posés sur le support, papier, parchemin ou vélin. Mais l'eau ne dissout pas complètement la poudre et ne suffit donc pas à la fier définitivement sur la feuille sur laquelle l'aquarelle a été étendue. Pour éviter que les pigments ne se désagrègent et que le dessin ne s'efface il est donc nécessaire d'ajouter au mélange une substance agglutinante, comme de la gomme arabique ou du miel. Anciennement, on a employé pour l'aquarelle des encres de divers types, comme la sépia, ou bien des poudres d'oxydes métalliques, de pierres ou de terres colorées.
Histoire de l'aquarelle
L'utilisation de couleurs diluées dans de l'eau est connue depuis l'Antiquité dans différentes civilisations ; on la rencontre dans l'Egypte ancienne, en Chine ou au Japon. En Europe, on se sert de l'aquarelle (ou du lavis) pour compléter les volumes et les valeurs ou pour ajouter de la couleur à des dessins exécutés avec d'autres techniques. L'aquarelle est aussi employée dans les dessins ou cartons préparatoires d'oeuvres importantes, et dans les dessins d'architecture, mais aussi pour les illustrations d'ouvrages de botanique ou de zoologie : les planches enrouleur de ces volumes sont souvent d'une très grande qualité artistique.
Les premières auxquelles au sens moderne sont celles d'Albrecht Dürer, et au XVIe siècle les peintres flamands utilisent la transparence caractéristique de e médium pour rendre les détails et les atmosphères. L'aquarelle connaît sa plus grande diffusion à partir du XVIIIe siècle, lorsque des artistes comme Constable et Turner en font la technique privilégiée pour enregistrer les infinis changements de la lumière sur les choses et dans la nature.
Instruments et supports
Pinceau, eau, papier.
Techniques en relation
La pierre noire, la plume, les techniques à la détrempe (gouache), les lavis.