
Horloge à ressort moteur (XVe siècle)
Description du ressort moteur
Au début du XVe, le ressort moteur se substitue au poids moteur. C'est une lame d'acier longue et mince, durcie par forgeage, enroulée sur un cylindre. L'extrémité extérieure du ressort est accrochée au bâti de l'horloge, l'extrémité intérieure est fixée au pourtour du cylindre, la bonde. Le remontage, qui est fait avec une clé à carré creux, permet d'enrouler le ressort sur la bonde. Le ressort, ainsi armé, restitue peu à peu son énergie, et fait tourner la bonde en sens inverse du remontage.
Ainsi libérées du problème de poids moteur, qui imposait de choisir des caisses très hautes ou des positions d'accrochage très élevées, les horloges ont progressivement diminué de taille, ce qui a contribué à étendre leur agrément et leur usage. L'invention de la fumée, en 1525, a permis d'en régulariser la marche.
Développement de l'horloge à ressort moteur
L'horlogerie connait alors un essor considérable. A Augsbourg, à Dresde, à Londres, à Paris ou à Blois les artisans vont d'attacher à réduire le volume des différents mécanismes, à perfectionner l'organe régulateur, afin de rendre ses périodes invariables et constantes, à éliminer toutes les causes de perturbations provenant des autres organes, pour accroitre la précision. Ils prennent grand soin, en même temps, d'accorder l'habillement de l'horloge à l'esthétique du moment.