Marqueterie

La marqueterie de bois

Procédé décoratif employé en ébénisterie pour réaliser des compositions avec des pièces de bois de diverses couleurs juxtaposées sur un bâti. A la différence de l'intarsia, qui consiste à incruster des lamelles de bois dans un support massif, la marqueterie est une technique d'assemblage à plat, à la façon d'un puzzle.

Le Hollandais Pierre Golle, appelé au service de la Couronne, est qualifié pour la première fois en 1665 de "marqueteur" dans les Comptes des Bâtiments. André Charles Boulle, installé au Louvre à la suite de Jean Macé en 1672, pratique la marqueterie d'écaille, de cuivre et d'étain ; il met au point la technique de découpage simultané des fonds d'écaille et de cuivre, ce qui permet de réaliser des meubles identiques en partie et en contrepartie.

Lorsque, au début du XVIIIe siècle, comment l'importation sur une grande échelle des "bois des Isles", la marqueterie connait une nouvelle vogue. La diversité des couleurs, alors très vive, permet de comparer les compositions des ébénistes à des "peintures en bois". Les principales essences utilisées en "bois de rapport" sont l'acajou, l'amourette, l'amboine, le santal, le bois de rose, le palissandre et sa variante, le bois de violette.n

La marqueterie de verre

Technique consistant à "insérer à chaud dans la masse vitreuse, encore à l'état pâteux, des fragments, lames ou petites masses, d'épaisseurs et de formes variables, soit à nu, soit sous couverte d'autres verres" mise au point définitivement par Emile Gallé en 1898. Très difficile à réaliser, cette marqueterie offre à l'artiste la possibilité de concevoir des décors très élaborés et aux tonalités multiples.


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