
Pendule
Origines de l'horloge à pendule
Au milieu du XVIIe siècle, en 1657, Salomon Coster fabrique à La Haye la première horloge à pendule ; le mathématicien Christiaan Huygens en est l'inventeur. Le nouvel organe régulateur employé par les hollandais matérialisait de façon géniale, en les corrigeant, les observations faites en 1583 par l'italien Galilée sur les oscillations isochrones du pendule.
Description du pendule
Les premiers pendules, masse de plomb, boule de platine, oscillaient au bout d'un fil. Le fil fut remplacé par une lame métallique longue et flexible. le célèbre horloger Julien le Roy complet l'invention en employant deux ressorts au lieu d'un pour empêcher les trépidations de la lentille. L'emploi de l'oscillateur à pendule s'est répandu rapidement. En même temps, les formes ont changé pour permettre le libre jeu du pendule.
Pour ne pas contrarier le fonctionnement, les horlogers ont étudié alors de nouveaux échappements, avec des fortunes diverses. Une centaine d'échappements ont été créés ; dix ou quinze subsistent aujourd'hui, qui sont l'oeuvre de grands mécaniciens.
Les horlogers-mécaniciens ont cherché à résoudre le problème de la compensation thermique, pour soustraire le pendule aux variations de la température, qui le contractent ou le dilatent. Ils y parvinrent par l'utilisation de métaux présentant des différences de dilatation : on y eut recours pendant tout le XIXe siècle, jusqu'à leur inventeur, le français Charles-Edouard Guillaume, directeur du Bureau international des poids et des mesures à Sèvres, le prix Nobel de physique en 1920. En même temps s'est vulgarisé l'emploi de pierres fines (saphirs et rubis) pour les mécanismes d'horlogerie, selon la méthode mise au point par le suisse Nicolas Fatio, qui l'exploitait à Londres.