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Louis HAYET
Qui était Louis HAYET ?
Né le 29 août 1864 à Pontoise (Val-d’Oise). Mort le 27 décembre 1940 à Cormeilles-en-Parisis (Val-d’Oise). XIX°-XX° siècles. Français. Peintre de paysages et paysages urbains animés, intérieurs, peintre à la gouache, aquarelliste. Néo-impressionniste.
Louis HAYET dans le monde artistique
Son enfance fut pénible et errante, du fait que son père, artiste amateur, était un homme instable. Dès l’âge de douze ans, Louis Hayet, dessinait, puis exécuta des aquarelles. A vingt ans il était en pleine possession de ses moyens techniques, comme en témoigne un dessin à la plume : Boulevard, soir, Paris. En effet, il était venu à Paris, où, pour vivre, il accomplissait divers métiers, touchant de près ou de très loin à la peinture. Il se lia avec Lucien et Camille Pissarro, rencontra Seurat et Signac. Il connaissait toujours une existence pénible. Lié avec le poète Paul Fort et avec Lugné-Poë le fondateur du Théâtre de l’Oeuvre, il brossa les décors de plusieurs pièces montées par lui. Il voyagea pourtant jusqu’en Algérie.
Expositions de Louis HAYET
Ses rares expositions, la dernière en 1904, restaient sans écho. De 1905 à 1929, il se retira à La Frette et, tout en accomplissant diverses tâches matérielles pour vivre, il continuait à voyager et à peindre : en Bretagne, à Reims et à Paris.
Style(s), technique(s) et oeuvres de Louis HAYET
A partir de 1929, son activité artistique se ralentit ; il écrivit alors un conte philosophique à caractère autobiographique Kun l’ahuri, et un essai d’esthétique et de technique picturale. Malade, il ne quitta plus guère, jusqu’à sa mort, sa demeure de Cormeilles-en-Parisis. Son biographe, Jean Sutter, considère que son oeuvre comprend environ : quatre cents à cinq cents peintures, trois cents à trois cent cinquante dessins, pastels, aquarelles et gouaches.
On s’étonne aujourd’hui de l’insuccès qu’il affronta de son vivant. Ses peintures de 1888 à 1890 sont d’une pure facture néo-impressionniste : Place de la Concorde, La Halle aux grains, Le Café, entre autres. Les prix qu’atteignent de plus en plus ses oeuvres en ventes publiques ne font qu’accentuer l’injustice de sa vie d’artiste.